Mercredi 19 juin: Choqiqocha – Machu Picchu

Troisième et dernière journée de ce trek de 4 jours que nous aurons finalement fait en trois jours. Nuit froide et humide; tout est mouillé au réveil qui a lieu à 4 :00 heures du matin. Il faut partir tôt si on veut avoir un peu de temps pour visiter le fameux Machu Picchu, car il nous reste encore 13-14 KM de marche avant l’arrivée. Le départ a finalement lieu à 5 : 30 heures, à la frontale car il fait encore sombre. Le sentier est relativement plat jusqu’au troisième col (3,650 m.); il y a là les tentes d’autres randonneurs qui y ont passé la nuit; c’est très beau. Après une petite pause pour permettre à tous de se regrouper (on oublie Bélinda qui, comme toujours, est quelque part en avant avec quelques membres du groupe; on la reverra à la Porte du Soleil), on amorce la descente des fameux Inca Steps, environ 2000 marches de pierre qu’il faut descendre jusqu’à Waynawayna, 1000 mètres plus bas. C’est là qu’on devait coucher le troisième soir selon le plan initial. Dommage, car il y a une grande salle qui nous aurait changé du souper sous la tente, enfin on ne va quand même pas commencé à se plaindre…. La majorité des porteurs nous quittent pour rentrer chez eux; on leur fait une petite fête de remerciements avec chants, danses et pourboires. Après cette petite pause, on repart à flanc de montagne avec de magnifiques vues sur la rivière tout en bas et sur les montagnes alentours, et après une dernière montée assez abrupte, on arrive finalement à Inti Punku, les Portes du Soleil, d’où on a notre première vue sur le Machu Picchu. Ouf! Éblouissant! Surprenant! Presque irréel!

Une cité perdue sur le sommet d’une montagne, elle-même entourée d’autres montagnes encore plus impressionnantes. Les kodaks crépitent… Guidée par notre Bélinda nationale, nous descendons ensemble, ou presque, jusqu’au poste de surveillance situé tout en haut du site juste à coté du Cimetière supérieur. Après quelques brèves explications, nous descendons pour le dîner qui se prend en vitesse car on n’a pas beaucoup de temps. Le groupe de divise ensuite en deux : ceux qui vont faire le visite guidée par vous savez qui et les autres qui partent avec Daniel faire l’ascension du Huayna Picchu. La visite, bien que très intéressante dure environ trois heures au lieu de deux, ce qui ne laisse pas vraiment le temps à plusieurs qui auraient aimé prendre quelques moments de solitude pour s’imprégner davantage de ce lieu mystique. Quant aux six braves (Tommy, Denis d’Amos, Michel les étoiles, Paul, Gérald, Alain ) qui sont partis avec Daniel pour le Huayna Picchu, ils sont tous revenus sains et saufs, ce qui est presque un exploit quand on considère que 5 à 6 personnes par année n’en reviennent jamais… Il faut dire que c’est très abrupt; les marches ont à peine la largeur d’une botte et sont très étroites, vous montez face à la paroi et le dos dans le vide, il y a parfois des cordes pour s’agripper mais pas toujours; cœurs fragiles s’abstenir. À 5 :30 heures, l’autobus nous descend à Aguas Calientes; 400 mètres d’une petite route en lacets. En route, nous sommes accompagnés d’un petit bonhomme d’environ 7 ans habillé d’un costume typique qui fait la descente à pied en même temps que l’autobus et qui nous fait des bonjours en descendant. Tous les moyens sont bons pour gagner quelques Soles. Arrivé à l’hôtel, la douche est la bienvenue. Ensuite, c’est l’apéro et le souper offert gracieusement par nos vrais guides, Daniel et Marie-Josée. Demain est un autre jour………..

Michel Côté

Journée du jeudi, le 20 juin 2002

Quatrième journée du trek  » Sentier de l’Inca « …

Nous sommes cantonnés aux hôtels Cabana et Ima Sumac à Aguas Calientes. Le lever prévu et effectif est à 05h30 et le petit déjeûner  » à la française  » est pris en face de l’hôtel entre 06h00 et 06h30. Le départ pour la journée est prévu à 07h00. Le programme est fort simple… suivre la  » track  » sur 28 km ( du KM 110 au KM 82 ). Dire qu’en principe je devais décrire la journée à Macchu Picchu… Le départ effectif se fera à 07h30…

Et c’est parti pour le jour le plus long… Nous parcourons le village d’Aguas Calientes avant de prendre contact avec la  » track « . Il n’y a aucune autre alternative que la voie ferrée jusqu’au KM 104. Nous progressons à une vitesse d’environ 4 km à l’heure et après une heure et demie, nous faisons une pause au KM 104. Il est 09h00. À ce point, Bénilda nous suggère de traverser le petit pont pour prendre un joli sentier à faible pente qui suit la rivière sur la droite. La sortie de ce sentier est possible au KM 88 ou au KM 82 où il existe des ponts pour revenir à la voie ferrée. Nous choisissons le sentier plutôt que la  » track « .

Il s’agit d’un magnifique sentier avec des fleurs de toutes sortes. Nous voyons les porteurs s’arrêter pour casser des noix et faire tomber les avocats le long de ce sentier. C’est vraiment pittoresque. De nouvelles senteurs nous attendent à chaque tournant. Après trois km de monte/descend et de contournements de petites rivières, nous nous rendons compte que ce n’est pas un sentier en faux-plat canadien. Nous utilisons en masse notre cardio-vasculaire. Peut-être est-ce un faux-plat Inca… à côté des montagnes que nous avons vues… Nous progressons à environ deux km à l’heure. À ce rythme, nous allons sortir du bois (c’est le cas de le dire ) à la brunante sinon à la noirceur!!!

Vers 10h30, une discussion au sommet (!!!) entre Daniel, Marie-Josée et Bénilda nous laisse le choix de continuer pour les 13 km qui reste ( jusqu’au KM 88 ) ou de retourner sur les trois km déjà faits pour reprendre la  » track  » là où nous l’avions laissée… Nous choisissons de continuer sur le sentier… Nous commençons à regretter la voie de chemin de fer, au moins nous avancions plus rapidement! La vie est drôle quelques fois… comme quoi tout est relatif…

Vers 13h00, nous arrivons à une petite clairière avec une maison et une cour arrière aménagée en bambou. Nous sommes fatigués et un peu découragés quant à ce qu’il nous reste à parcourir durant la journée… Les cuisiniers sont cependant déjà à l’œuvre pour nous préparer le dîner. Nous commençons par le dessert… des pêches dans un jello non tout à fait pris… C’est très rafraîchissant après notre ballade de l’avant-midi. Vient ensuite le plat principal, un avocat farci avec salade, concombres et fromage. Toute la troupe se régale… sauf Daniel, Marie-Josée et Alain qui sont à faire des tests de résistance sur un système à poulie et nacelle pour nous permettre de traverser la rivière à cet endroit!

À 13h30, nous commençons les traversées un à un… C’est génial! Ça remonte même le moral de savoir que nous allons retrouver notre  » tabarn… de track « . Nous sommes au KM 96. Aussitôt traversés, Daniel nous invite à poursuivre notre périple vers des horizons nouveaux… Nous partons donc vers 14h00, le cœur joyeux et les pieds réchauffés… Il reste encore 14 km à faire… L’objectif est clair… foncer vers le KM 82! Chacun prend son pas et se lance dans ce qu’on appellera plus tard le Macchuchu Picchuchu. Les kilomètres défilent en descendant et c’est encourageant! La fatigue se fait aussi sentir au fur et à mesure de cette progression. Ce n’est pas aisé de marcher sur une voie de chemin de fer. Il faut compter cinq ou six traverses et en sauter une parce qu’elles sont doubles et ainsi de suite… Nous cherchons le côté de la traverse où il y a de la roche pour pouvoir poser le pied à plat et non pas seulement sur la traverse.

À un moment donné, nous rencontrons le petit wagon de surveillance de la voie ferrée qui vient au devant de nous. Les conducteurs nous font signe qu’il y aura un retour plus tard. Nous gardons espoir de pouvoir faire un bout de chemin avec ce moyen de transport improvisé. Nous continuons cependant à avancer… Au bout d’un certain temps, celui-ci reviendra en signalant que le train s’en vient… Par chance pour nous, il s’arrêtera pour nous permettre d’économiser nos pieds pour environ 2 kilomètres de voies ferrées. C’est le bonheur!!! Nous en étions au KM 84. Il y a d’autres amis qui sont dans le petit wagon… Patricia, Isabelle, Jean-Luc et Michel (de La Tuque). Nous apprendrons plus tard que c’est Patricia qui a réussi à faire arrêter le petit wagon. Je ne vous dirai pas comment elle a réussi ce tour de force! Ce qui se passe dans le sentier doit rester dans le sentier et ce, même si c’est une voie de chemin de fer! Je peux cependant vous dire que pour qu’il s’arrête à nouveau pour nous prendre Daniele et moi, elle a dit au conducteur en espagnol que nous étions de vieilles personnes et que nous étions très très fatigués. Même si c’est désolant de se faire traiter de  » vieux « , je ne peux que l’en remercier… J’étais prêt à tout pour abréger cette souffrance… Le conducteur nous descendra à quelques centaines de mètres du KM 82 puisque c’est interdit pour lui d’embarquer quiconque dans son wagon! Le train  » inexistant  » arrivera vers 17h00, en même temps que nous, au KM 82. C’est le comble de l’ironie!!!

Nous arrivons un peu après Gérald qui en était déjà à la bière. Tous arrivent les uns après les autres et sont reçus avec un verre de bière. Les deux bons derniers sont Marie-Josée et Daniel qui sont accueillis par des cris de joie similaires à ceux entendus du tout jeune garçon lors de sa descente pour croiser l’autobus de Macchu Picchu. Viendront ensuite quelques porteurs et enfin Bénilda qui semble exténuée elle aussi. En serait-on venus à bout?

Nous trinquons sur place avant de remonter le chemin jusqu’à l’autobus qui doit nous amener à Cuzco. Nous avons donc bouclé tout le chemin à pieds. Quelle aventure… environ 70 kilomètres en 4 jours!!! Ça, c’est du sport!!!

À 18h00, c’est le départ du bus pour Cuzco. La vie nous réserve cependant encore quelques surprises. Décidément, cette journée est pleine d’imprévus.

Nous faisons une pause à Ollantaytambo pour les nécessités d’usage et lors du re-démarrage, l’autobus ne veut plus partir… Après 3 ou 4 tentatives, ça fonctionne enfin… Nous n’aurons pas à pousser… Autre arrêt à Urubamba pour prendre la gonzesse du conducteur et son enfant… que nous laisserons ailleurs ( chez sa belle-mère ) selon nous… Arrêt ensuite à un garage, un peu plus loin, pour faire réparer une crevaison sur un des pneus arrières. Encore des minutes qui passent… Nous arriverons enfin à Cuzco vers 21h30. Sortie des bagages et allocation des chambres pour tous à l’hôtel Cahuide.

Quelques uns vont souper, d’autres se couchent sans demander leurs restes!

Quelle journée!

Daniele et Maurice

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Dimanche le 23 juin

Huaraz: 3,100 mètres

Lever à 5h30

Départ à 8h00

Après 3 heures d’autobus à travers de magnifiques paysages sur une route sinueuse, nous terminons notre trajet par une montée sur une route en épingles où nous frôlons le vide. Parlez-en à Michel C. …

Au départ du sentier, on vérifie l’altitude. Jean: 2,800 m.; Michel: 2600 m.; Daniel: 2400 m.; Denis: « y marche pas le sien », bref, on sait qu’on est entre 2000 et 3000 mètres … C’est vraiment INDISPENSABLE les altimètres !

Le sentier commence par une montée assez abrupte. La température monte, les polars s’enlèvent, on est un peu rouillés de la marche, mais ça revient vite.

Le décor est très beau, nous longeons une petite rivières glacière dans une vallée encaissée de parois abruptes. Le guide demande à Gérald si le groupe va trop vite pour lui. Curieux, hein ?

Arrivés à notre site de camping, on apprend qu’il y a eu un léger malentendu avec l’agence de guides. Ah Bon ! C’est pas grave, on sait s’adapter. Une fois les tentes montées, on bavarde un peu en attendant le souper.

Après le souper, nous avons joué à vérité et mensonge, on a appris des choses surprenantes, mais heureusement, ce qui se dit dans un trek, ça ne sort pas du trek ….

Tommy

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Voici le récit de la journée du 25 juin 2002 / Reporters : Pierre et Lucie.

Le lever se fait à 05.45. / La température extérieure est de –05 degrés. Comme il ne reste que quelques jours Daniel nous offre son sirop d’érable qu’il transporte avec lui avec lui depuis des lunes. Avec joies et empressements nous en mettons dans notre  » pablum « . Mal nous en pris car ce matin-là, au lieu d’avoir des œufs, nous avons droit aux crêpes mais nous n’avons plus de sirop.

On souhaite Bonne Fête à Jean (52 ans). Il est très heureux que l’on aient pensé à lui mais ça ne l’a pas empêché de piquer une colère violette (comme celle du Capitaine Bonhomme) à l’endroit du chef cuisinier qui avait de la misère à nous fournir de l’eau.

Nous souhaitons tous la bienvenue à Maurice, qui aujourd’hui marchera avec nous après avoir passer la journée d’hier sur le dos du cheval.

Juste avant le départ Marie-Josée explique aux gars que lors de l’arrivée au col Punta Union (4750m), la photo doit se faire les gars en bobette. Lorsque nous lui disons qu’il n’y a pas de problème si elle aussi s’exécute en bobette, (si c’est bon pour les gars, c’est bon pour les filles), elle nous avoue qu’elle n’est pas pour l’égalité des sexes. (de la vraie foutaise…)

Le départ se fait à 08.00 hrs. Nous partons du terrain de camping (4200m) pour se rendre au col Punta Union (4750m). Notre arrivée se fait 2 ½ hrs plus tard dans : 1. La joie d’être rendu et 2. La beauté impressionnante du paysage

Notre guide Edouardo demande à Daniel d’avertir pour la Xième fois  » le p’tit canadien  » de respecter les sentiers et de ne pas aller trop vite. Malheureusement pour lui Daniel lui fait comprendre que Gérald est un adulte et qu’il a une douzaine de treks à son actif donc assez responsable et de ne plus s’en occuper. Gérald et la gang de rapidos ont donc le feu vert.

Par la suite nous empruntons un merveilleux chemin en lacet avec une vue magnifique, qui nous conduit plus bas près d’un petit lac pour la pause dîner. Une halte d’une heure incluant un petit dodo pour certains est très bénéfique. Caroline a droit à un massage de la tête car depuis tôt le matin, il y a plusieurs petits Couic-Couic qui s’activent.

À l’arrivée au camping, tout le monde se félicite d’avoir terminer cette journée qui n’était pas de tout repos. Lucie arrive avec le sourire et les larmes aux yeux qui s’entremêlent, la fatigue à pris le dessus. Quelques uns s’adonnent à un lavage dans la rivière (maudit que c’est frette). Pendant que les reporters de la journée se reposent sous la tente, une gang de castors partent à la recherche de bois pour faire un feu durant la soirée(c’est le seul endroit permis pour faire un feu). Enfin après quatre treks Michel Coté a eu droit a un massage. Son fameux JAMBIER semblait lui faire mal, Marie-Josée s’est donc exécutée.

Au souper nous avons eu droit à un poulet à l’orange. C’était bon mais caoutchouteux un peu.

Le feu initiative de Denis  » la mouette  » d’Amos et d’Alain nous rassemblent tous pour quelques heures de plaisir. François a l’air d’un enfant de 8 ans qui a, pour la première fois la permission de jouer avec un bâton dans le feu.

La soirée se termine vers 21.00 hrs pour la plupart d’entre nous. Après une merveilleuse journée le dodo sera fort apprécié. Bonne Nuit!!!

Vos reporters de la journée: Pierre et Lucie..

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Mercredi le 26 Juin 2002

Grandeurs et misères au pays de l’Inca

Ou

La malédiction du Cuy

La nuit fût belle mais froide , la glace qui recouvre les tentes et le sol nous surprend puisque nous avons dormi à une altitude inférieure à celle de la veille mais ce ne sera pas le seul ‘’Cyrenne’’ de la matinée puisque les guides nous réveillent avec une heure de retard . Nous apprendrons plus tard que nos valeureux amis peruviens ont passé la nuit chez un ami d’Edouardo(qui en fait est un des frères Dalton en cavale ) à environ ¾ heure du camp (grand bien leur fasse par ce froid ).

Après un copieux déjeuner (un bon chocolat chaud !!! ) nous amorçons le trek d’un pas regaillardi (à défaut de paillard ) ,c’est le dernier jour de marche et des chambres ‘’douillettes’’ avec douche nous attendent au bout du chemin . Les images de cette matinée resteront sûrement longtemps gravées dans nos mémoires : maisons en briques de terre cuite , autochtones en costumes traditionnels , animaux vivants à même ces maisons , pauvreté qui n’a aucun rapport avec la pauvreté québécoise mais surtout ces enfants sales qui nous suivent une bonne partie du chemin et pour qui (malgré les consignes ) nous ferons un semblant d’Halloween , distribuant pommes, chocolats et bonbons , souhaitant qu’ils n’aient été que des enfants costumés.

Finalement , après une bonne marche à un train d’enfer (qui dira le contraire hein ? ) , une dernière côte digne d’un ‘’Echo-Challenge’’ (j’exagère à peine ) et nous arrivons à la fin de cette épique randonnée dans un décor à la ‘’Sergio Leone’’ qui nous vaudra quelques photographies dignes d’être exposées au musée de la Cordelle et surtout quelques ‘’Cervezas’’ .Ahhhhhh fin de la marche (malgré François qui essaie d’adopter un de ses confrères péruviens ) mais pas fin des aventures puisque ,le cœur léger ,le pied lourd et la bottine puante nous prenons l’autobus pour Huarez , attirés que nous sommes par le mirage de l’eau chaude et de la Fiesta ,attirés , je dis bien , car la malédiction du Cuy nous poursuit encore . En effet au milieu de magnifiques panoramas nous attend l’infâme ,le triste sieur ,l ‘Inca de parade , le crétin des Alpes (Andes )et oui je dis bien le fameux Don Alberto y Pedro y Rodriguez (bzzzzz oh quel beau bzzzzz) qui nous annonce un nouveau coup de ‘’Cyrenne’’ :la revolucion est repartie et nous devons voyager de nuit après une halte rapide à la ‘’Ouerasse’’.

M’enfin ,après une course effrénée de deux heures pour la douche et la bouffe nous nous entassons dans l’autobus pour allerrrrr faire le plein d’essence et , comble de malheur , aller vérifier un autre pneu mou . Haaaaa quelle efficacité ces Péruviens , des vrais dentistes ,après s’être trompé de pneu ils s’aperçoivent qu’ils se sont trompé de côté pour finalement finir leur travail à la lueur de frontales (ben oui black-out sur la ville , ça fait deux ‘’Cyrennes’’ de plus Daniel ) .

Bon pour la suite disons neuf heures de route avec arrêts à un merveilleux Truck Stop et quelques Banos ultra-modernes et nous verrons des fantômes aux visages blêmes et aux traits tirés s’extirper (et je choisis bien le mot ) , s’extirper de ce mythique véhicule surnommé ‘’Roméro’’ pour s’évanouir dans la nuit de Lima (quasiment de la poésie he he he).

Et puisque déjà avancé dans une autre journée de reportage nous en appellerons à la plume d’autres âmes lyriques pour la rédaction de la suite des aventures du ‘’Cyrenne Pony boys and girls club’’

Michel & Paul

P.S. Daniel , Pépé est prèt à devenir ton chauffeur privé à Trois-Rivières mais Edouardo veut continuer à manger ses bananes d’une façon toute conventionnelle.

P.S.Michel , on a retrouvé ton jambier , on l’a mis à la poste pour le lac .

P.S.Gerald , on attend toujours que tu détournes le train pour le Km 82 .

P.S.Patricia il y a une vente de Pisco à la SAQ ,intéressée???

P.S.Si quelqu’un a trouvé mes cheveux , j’achète….

 » Cyrenne  » : événement inusité,inattendu ,imprévu ou fortuit.Boulversement soudain dans l’ordre des choses .Piquant dans la vie de l’aventurier et surtout irritant dans celle de l’organisateur.

La malédiction du Cuy : malédiction s’étant abattue sur deux ‘’el cheapo’’ (et leurs compagnons de voyage ) pour avoir surnégocier l’achat de deux ‘’ tableaux originaux’’ et avoir manger une moitié de cochon d’Inde (évidemment tout un cochon aurait amené la malédiction du cuy cuy ).

Différences entre un avocat trifluvien et son confrère péruvien : la laisse ( on châtie bien ceux qu’on ai……..)

Remerciements anticipés pour utilisation du jpeg ‘’Les aventuriers du Macchu Pichu ‘’, merci Alain .

Suite à venir …..